Contrer la détection d'IA
Comment distinguer si un texte a été écrit par un humain ou une IA ?
Il s’avère que les humains et les IA ont des “empreintes stylistiques” différentes que l’on peut mesurer et quantifier. Un peu comme reconnaître un robot à sa démarche trop régulière… Et oui, l’IA écrit avec une cadence métronomique qui la trahit aux yeux des algorithmes.
Les 5 caractéristiques les plus révélatrices sont:
- La plage de longueur des phrases. Nous les humains, écrivons parfois des phrases très courtes et parfois avec des phrases interminables qui partent dans tous les sens avant de revenir au sujet initial après un détour par nos pensées désordonnées. Au contraire, l’IA, elle, est plus constante.
- Le coefficient de variation des paragraphes. Nos paragraphes varient énormément en longueur, alors que ceux de l’IA sont plus réguliers.
- Le ratio de verbes. Les humains utilisent environ 16% de verbes contre 13% pour les IA, ce qui n’est pas une énorme différence, mais ça compte.
- La complexité grammaticale. Nos structures de phrases sont moins prévisibles.
- La variabilité des paragraphes. Et encore une fois, l’IA aime trop l’ordre et la régularité, ce qui la trahi…
L’algorithme qui détecte tout ça s’appelle Random Forest (littéralement “forêt aléatoire”), ce qui permet de compter chaque virgule et d’analyser chaque structure de phrase pour ensuite voir ce qui se répète le plus. Actuellement, Random Forest est à 98,3% de précision.
Source : What Is Random Forest? | IBM
Voici une version propre et claire de ton texte, formulée comme une consigne destinée à une IA pour qu’elle corrige ses textes afin de les rendre plus humains :
Appliquer les 5 ajustements suivants pour imiter l’écriture humaine :
Longueur des phrases : Varier les phrases courtes et longues, avec des digressions occasionnelles. Éviter une structure trop régulière.
Variation des paragraphes : Alterner les longueurs de paragraphes. Ne pas maintenir une taille uniforme.
Ratio de verbes : Augmenter légèrement l’usage des verbes (cible : ~16 % du texte).
Complexité grammaticale : Intégrer des structures moins prévisibles (incises, ruptures, enchaînements moins formels).
Variabilité globale : Introduire des irrégularités dans le rythme, la structure et le style. Éviter une organisation trop propre ou linéaire.
Voici un exemple de ce que donne ces ajustements :
Texte généré par IA sans les ajustements
Les protocoles UDP et TCP sont utilisés pour transmettre des données sur un réseau, chacun ayant ses particularités selon les besoins de communication. TCP est un protocole orienté connexion, ce qui signifie qu’il établit une liaison fiable entre l’émetteur et le récepteur avant d’échanger des informations. Il garantit que les données arrivent dans le bon ordre et sans erreur, ce qui le rend idéal pour des applications comme la navigation web ou les transferts de fichiers. À l’inverse, UDP fonctionne sans connexion préalable et ne vérifie pas si les paquets sont arrivés correctement ou dans le bon ordre. Cette simplicité le rend plus rapide et mieux adapté aux usages en temps réel, comme le streaming ou les jeux en ligne, où la rapidité prime parfois sur la fiabilité absolue.
Texte généré par IA avec les ajustements
Quand on parle de transmission de données sur un réseau, deux noms reviennent sans cesse : TCP et UDP. Ces deux protocoles, bien que souvent regroupés sous une même bannière technique, n'ont pourtant pas la même façon de faire. TCP, par exemple — et c’est là toute sa promesse — s’assure que chaque petit bout d’information envoyé arrive bien à destination, dans le bon ordre, sans perte, sans surprise. Il ouvre une sorte de tunnel fiable entre deux machines, un lien presque contractuel : "je t’envoie ceci, tu me confirmes que tu l’as bien reçu, et seulement ensuite je continue." Ce niveau de soin est parfait pour, disons, afficher une page web sans qu’il manque des morceaux ou encore pour télécharger un fichier que l’on veut complet, et exact. À côté de ça, UDP prend une autre voie. Il envoie les données un peu comme on lancerait des avions en papier à la volée, sans s’assurer qu’ils sont bien récupérés. Il n’attend pas. Il ne vérifie rien. C’est brut, rapide — parfois un peu chaotique, oui — mais quand on joue en ligne, ou qu’on regarde un live en streaming, ce genre de vitesse sans cérémonie devient une bénédiction. Mieux vaut une image qui saute qu’un long moment d’attente. Alors non, l’un n’est pas "meilleur" que l’autre. Ils répondent à des besoins différents, chacun à sa manière. Et si on y regarde bien, dans cette complémentarité un peu étrange, il y a tout un équilibre qui se joue, silencieusement, derrière nos écrans.
Ici le texte est "brut" (sans plus d'instruction), mais vous pouvez demander à l'IA de changer son style grammaticale, la taille du texte, le nombre de mots, etc...
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